Dans la famille des clients essentiels, nous demandons les entreprises d’utilité sociales et territoriales : Coorace, réseau national de l’économie sociale et solidaire, rassemble 557 entreprises d'utilité sociale territoriale réparties sur l’ensemble du territoire.
Nous accompagnons le réseau depuis maintenant 3 ans : d’abord dans le cadre de la refonte de son identité de marque, pour la mettre mieux en conformité avec son projet stratégique, puis dans l’accompagnement de son déploiement, à travers notamment la conception de son prochain Congrès, qui se tiendra à Lille en novembre de cette année.
Trois questions à Emilie Ouchet, responsable animation du réseau et relations extérieures
Coorace se dotait en 2020 d’une nouvelle stratégie de marque, affirmant son identité de réseau d’entreprises d’utilité sociale et territoriale. Un an plus tard, comment les adhérents se sont-ils appropriés ce nouveau positionnement ?
La conduite du projet a été déterminante : portée par le CA et mené avec des groupes de représentants du réseau, fondé sur un important travail d’audit qui a permis de mettre en lumière les besoins et les aspirations, il a abouti au choix de garder notre nom, mais de faire évoluer notre identité graphique en nous dotant d’un nouveau logo et d’une signature. Cette identité a été conçue dès le départ en vue de son déploiement au sein de notre réseau et au service de ses différentes offres : formation, accompagnement, labellisation qualité...
Le projet a globalement remporté l'adhésion car il était adossé à une réelle volonté politique de mieux traduire les réalités de nos membres sur le terrain : acteurs majeurs des politiques et actions d’insertion, intervenant sur des enjeux sociaux, nos membres sont d’importantes parties prenantes du développement économique et écologique des territoires. Ils amènent des solutions porteuses de renouveau et de perspectives en faveur de l’emploi, mais aussi d’une économie citoyenne, ancrée au plus près des besoins des habitants, qui constitue des réponses concrètes aux grands défis de la transition. Notre nouvelle identité, pensée pour traduire ces enjeux, se déploie aujourd’hui sur l’ensemble du territoire et le congrès que nous organisons à Lille en novembre va également permettre d’y contribuer.
Quels sont les grands enjeux de ce rendez-vous?
Il s’agit bien sûr, au sortir de cette période compliquée, de réunir nos adhérents autour d’un temps convivial, propice aux échanges entre membres du réseau. Tous déploient des trésors de résilience et de créativité, que nous souhaitons partager et mettre en valeur.
Nous entendons aussi démontrer le rôle et la place que tiennent nos adhérents au cœur du développement économique, écologique et démocratique des territoires, en lien étroit avec un ensemble d’autres acteurs. Entreprendre autrement, permettre à tous de contribuer au développement du territoire doit concerner largement : les pouvoirs publics à l’échelle nationale, les collectivités, les entreprises, les associations... C’est dans ce but que le Congrès souhaite ouvrir largement ses portes à tous ceux qui aujourd’hui travaillent à ces questions. Nous voulons également donner la parole aux salariés que nous accompagnons vers l’emploi et renforcer leur visibilité : ce sont eux qui portent les solutions au cœur des territoires. Nous allons en ce sens proposer des formats innovants, très participatifs, pour favoriser au maximum les échanges de regards, de pratiques et l’intercoopération.
En quoi l’agence RUP vous est-elle utile ?
Comme à chaque fois, c’est un plaisir de faire appel à l’agence RUP pour partager nos challenges et nos interrogations. L’apport de l’agence est aujourd’hui de très bien connaître nos enjeux et d’y répondre de manière ciblée. L’agence nous a accompagnés avec finesse dans la définition de la stratégie de l’événement et dans sa conception. Bien bâtir et partager ses étapes, c’est fondamental pour dérouler ensuite la programmation et les supports qui donneront « vie » à l’événement, surtout dans un écosystème avec de multiples parties prenantes comme le nôtre.
